Tatouage et santé : risques liés au tattoo et contre-indications
Se faire tatouer est un acte tout à fait sur aujourd’hui, sans risque pour la santé pour peu que l’on prenne le temps de bien choisir son tatoueur, en fonction d’un certain nombre de règles d’hygiène fondamentales, qu’il faut également bien respecter pendant la période de cicatrisation. Le tatouage reste cependant un acte de modification corporelle impliquant de multiples perforations de l’épiderme qui engendrent des plaies, croûtes et des écoulements de sang pendant la séance. C’est pourquoi il convient de prendre en compte quelques précautions et de se renseigner avant de passer à l’acte, pour être sur de ne pas faire l’objet de contre-indications au tatouage.
En matière de risques liés aux tatouages, il existe en effet quelques populations à risque pour lesquelles il est communément déconseillé de passer sous les aiguilles :
- Les diabétiques insulino-dépendants
- Les personnes atteintes d’eczéma, pour des raisons de contagion
- Les personnes atteintes d’épilepsie
- Les personnes sujettes à l’alcoolisme chronique. L’alcool est un agent fluidifiant le sang, ce qui rend le tracé du motif difficile
- Les toxicomanes
- Les femmes enceintes, qui ont un organisme fragilisé en raison de leur condition, ce qui peut avoir une effet négatif sur la bonne cicatrisation du tatouage. La grossesse implique également des distorsions de la peau qui s’accordent plus ou moins bien au tatouage en fonction de l’emplacement du motif
- Les hémophiles, chez qui une anomalie de la coagulation sanguine fait que la moindre blessure peut avoir de graves conséquences
- Même si les studios de tatouage respectent les règles d’hygiène, pour limiter les risques d’infection croisée, on déconseille en général le tatouage aux personnes atteintes du sida ou autres infections très contagieuses comme les hépatites B et C
- Les allergiques à certains produits de pigmentation utilisés dans les encres
- Les personnes porteuses de cicatrices hypertrophiques ou cicatrices chéloides
- Les personnes sujettes aux maladies cardiovasculaires ou porteuses d’un pacemaker ou stimulateur cardiaque, qui peut subir des interférences avec la machine à tatouer, le dermographe
- Les personnes sous traitement médicamenteux en général doivent le signaler à leur tatoueur avant toute chose
- Les adolescents n’ayant pas terminé leur croissance prennent aussi le risque, en se faisant tatouer trop tôt, de voir le motif se distordre au fur et à mesure de la fin de leur croissance
- Les personnes portant sur la peau des grains de beauté « à risque » ou de nombreuses tâches de rousseur auront tout intérêt à consulter un dermatologue avant de passer sous les aiguilles du tatoueur pour s’assurer que leur peau ne présente aucun risque. Il est par ailleurs plus difficile, une fois la peau tatouée, de dépister les problèmes de peau